Lundi19 décembre, la Conférence des Parties (COP-15) à la Convention sur la diversité biologique (CDB) s'est achevée à Montréal. Un nouvel accord a été conclu pour sauvegarder la planète.
L'objectif de cette conférence, qui a débuté le7 décembre, était de faire adopter le cadre mondial pour la biodiversité post-2020. Ce cadre servira, pour les dix prochaines années, à la fois de vision stratégique et de feuille de route mondiale pour la conservation, la préservation, la restauration et la gestion durable de la biodiversité.
Elizabeth Maruma Mrema, secrétaire exécutive de la Convention sur la diversité biologique, a déclaré : "Le moment est venu de changer la trajectoire de notre planète et, partant, l'avenir de l'humanité. Nous ne pouvons plus continuer à faire comme si de rien n'était. En décembre prochain, à Montréal, au Canada, je mets au défi chaque nation et chaque personne de soutenir l'adoption d'un cadre mondial de biodiversité post-2020 AMBITIEUX, RÉALISTE ET APPLICABLE ; notre feuille de route vers un avenir sain et durable."
Dimanche, dans le compromis final qu'elle a présenté aux négociateurs, la présidence chinoise de la COP-15 a décidé de fixer l'objectif de sauvegarder 30% de la planète. Cet objectif a été présenté comme l'équivalent pour la biodiversité de l'objectif de Paris de limiter le réchauffement climatique à 1,5°C.
Les discussions ont également porté sur la question financière, qui a été au cœur des débats jusqu'à la fin. Plusieurs pays africains ont plaidé pour la création d'un nouveau fonds destiné à soutenir la préservation de la biodiversité, ce qui a été refusé par certains autres pays. En guise de compromis, la Chine a suggéré la création d'une branche biodiversité dans le cadre du Fonds pour l'environnement mondial (FEM) existant. Il a également été convenu que le soutien international annuel à la conservation dans les pays en développement s'élèverait à 20 milliards de dollars par an d'ici 2025, puis à 30 milliards de dollars par an d'ici 2030.
Finalement, après des jours d'intenses négociations, les 195 États sont parvenus à un accord, malgré l'opposition de la République démocratique du Congo. Pour Masha Kalinina de l'ONG Pew Charitable Trusts, "protéger au moins 30% des terres et des mers d'ici 2030 est la nouvelle étoile polaire que nous utiliserons pour naviguer vers le rétablissement de la nature". Dans un autre registre, Bert Wander de l'ONG Avaaz a déclaré que "le texte est un pas en avant significatif dans la lutte pour la protection de la vie sur Terre, mais il ne sera pas suffisant".
L'objectif de la Fondation Sea2see est de préserver la biodiversité marine et les environnements côtiers en collaborant avec la population côtière pour éliminer les déchets plastiques marins tels que les filets de pêche jetés dans l'environnement marin. Cela permet de réduire la contamination mais aussi d'offrir une nouvelle source de revenus aux collecteurs, réduisant ainsi la pauvreté des communautés de pêcheurs à faibles revenus. Chaque jour, nous essayons de souligner l'importance de préserver la biodiversité dans laquelle nous vivons en sensibilisant et en promouvant l'économie circulaire dans des pays où la gestion des déchets est presque inexistante. Environnement plus propre, impact social, compensation des émissions de carbone, tout cela au nom de notre planète et de nos océans.
